3 façons d'aider un chat en surpoids à maigrir

À vos yeux, votre chat est l’animal le plus parfait qui soit et c’est normal. Peu importe son apparence physique, vous l’aimez inconditionnellement.

Toutefois, objectivement, si votre petit chaton est devenu une énorme boule de poils, il faudrait songer à le faire maigrir. C’est une question de santé.

 Si le vétérinaire constate de l’obésité chez votre compagnon poilu, il faudra agir.

Une prise de poids peut faire suite à la stérilisation ou être la conséquence d’un manque d’excercice

Il se peut aussi qu’on ait tendance à donner un peu trop de gâteries…

Il ne faut pas culpabiliser si notre chat fait de l’emnonpoint. Mais il faut tenter de faire réduire cette surcharge pondérale, car elle peut avoir des conséquences néfastes  sur  la santé et l’espérance de vie du  chat.

On parle d’un risque accru de diabète, de cholestérol, d’arthrose, de douleurs articulaires, d’hypertension, de maladies cardiovasculaires, etc). 

En cas d’excès de poids, ou d’obésité morbide, il faut intervenir.

Cependant, imposer un régime drastique à l’animal n’est pas la solution. Maigrir trop rapidement peut être dangereux pour l’animal.

Voici donc des astuces pour aider Minet à retrouver sa taille idéale.

Comment reconnaître un chat trop gros 

Évidemment, l’avis d’un vétérinaire est toujours indiqué. Ce professionnel pourra également donner les solutions appropriées ensuite.

Mais on peut aussi se fier à certains indices, sans même peser le chat.

Le chat est probablement trop gros si…

• sa taille n’est pas bien dessinée 
• en touchant ses côtes (sans trop appuyer), on sent de la graisse et non les côtes elles-mêmes. (Un chat de poids normal aura un petit peu de griasse seulement sur les côtes et on peut toutes les compter).
• on ne sent pas bien ses vertèbres quand on passe la main sur son dos.
• on sent une grosse poche de graisses abdominale sur son ventre.
• le chat ne se toilette pas et ne saute plus autant qu’avant

Comment aider un chat en surpoids

1. Une routine adéquate

Dans la nature, le chat a est obligé de chasser pour obtenir ses nutriments (protéines, acides gras…). 

Il mange donc plusieurs petits repas toute au long de la journée, soit 15 à 20, selon les proies attrapées.

À la maison, si on ne lui donne qu’un gros repas par jour ( ou deux), il se goinfre rapidement et par la suite, il va réclamer d’autres portions, par crainte  d’en manquer.

 Un gros chat ne doit pas moins manger. Il doit consommer une nourriture adaptée à sa condition, en ayant un libre accès à ses croquettes tout au long de la journée afin de ne pas être trop anxieux.

Si on procède à des changements dans son alimentation, il faut y aller rogessivement. On peut par exemple, mélanger ses anciennes croquettes aux nouvelles pour l’aider à s’habituer.

 Il faut toutefois bannir les friandises et ne pas lui donner des restes de repas destinés aux humains. La nourriture pour les humains est trop grasse pour le chat et n’apporte rien de bon à l’animal.

2. Une gamelle  intelligente

« Cacher » la nourriture du chat n’est pas du tout cruel. Souvenons-nous que dans la nature, le chat cherche et chasse! Un bol intelligent est donc une bonne idée, car ça oblige le chat à manger plus lentement, ce qui lui donne l’impression d’être rassasié tout en l’amusant et en comblant son esprit de chasseur.

On peut également cacher un peu de croquettes un peu partout dans la maison, en mettre en hauteur etc. Pour le pousser à faire des efforts.

3. Le jeu et l’exercice

L’inactivité peut rendre le chat anxieux. Il est donc important de s’assurer qu’il bouge. 

Sans oublier que l’exercice est le complément idéal à une bonne alimentation et qu’il assure la bonne santé des articulations.

L’humain doit donc jouer avec son chat pour le faire courir, attraper des jouets, etc. Un arbre à chat et d’autres jouets l’occuperont aussi en l’absence de ses maîtres.

On peut sortir le chat avec un harnais et une laisse pour le promener et le laisser grimper un peu aux arbres.

Faire tout ça pour votre cher compagnon n'est pas du tout cruel. Au contraire! Vous augmenterez ainsi les chances de cohabiter plus longtemps avec un animal heureux et en santé!

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